2017-04-19
Lancement d'Aquablu II

Le pari n’était pas gagné d’avance pour le Groupe Garabedian Lifestyle. Lancé en 2015, le projet de copropriétés ultra-luxueuses Aquablu est très, très dispendieux. Mais force est de constater que le marché du haut de gamme sied bien à Laval.

Les 70 unités de la première phase vendues, John Garabedian double la mise. Cette fois, c’est 130 nouvelles unités réparties sur 21 étages qu’il s’apprête à construire. D’ici quelques semaines, le grand public aura accès aux détails du Aquablu II, «encore plus luxueux que le premier», assure le promoteur.

Et toute cette beauté et ce confort ont un coût. En 2015, le prix médian du pied carré était de 216$ à Laval, selon la Fédération des chambres immobilières du Québec.

Pour le Aquablu, les prix varient entre 380$ et plus de 600$ le pi2. Comme le dévoilait Les Affaires lors du lancement de la première phase il y a deux ans, il s’agissait déjà du prix au pied carré le plus élevé à Laval, et de loin.

Le complexe est situé sur le rivage de la rivière des Prairies, qui sépare Montréal de l’île Jésus. Les caractéristiques qui composent le projet sont somptueuses. Et la liste est interminable.

D’abord, l’accès est contrôlé par une guérite, alors qu’à l’intérieur, un concierge est disponible à toutes heures du jour et de la nuit. Pour les invités, une suite sera aménagée dans l’immeuble. Quant aux stationnements, chauffés et intérieurs, il sera possible de s’en procurer un fermé.

En outre, le complexe comptera des piscines et des spas, un studio de yoga et de Pilates et des places de quais privé.


Dans les unités, des plafonds de 10 ou 11 pieds de hauteur, des électroménagers allemands, des portes italiennes et des toilettes japonaises, ainsi qu’un système de domotique.

«Il y a de l’argent au Québec, constate M. Garabedian. Oui, c’est dispendieux, mais nous l’avons bâti, et les clients sont venus. Les acheteurs qui ont choisi de louer atteignent des records quant aux loyers qu’ils perçoivent. Mon conseil, poursuit-il, c’est de toujours investir [en immobilier], près de l’eau.»

Le promoteur peut aussi compter sur plusieurs partenaires financiers, dont Claridge. «John [Garabedian, le promoteur], a démontré la viabilité de son projet, assure Wayne Heuff, vice-président exécutif et directeur général dans cette société d’investissement. Il a prouvé qu’à Laval, tu peux construire du luxe et que les clients vont venir à toi».


Maintenant, confie l’instigateur de la marque Aquablu, «le prochain complexe sera sûrement à Montréal. L’idée, c’est de pouvoir exporter notre marque. Et en immobilier, la réputation, c’est la seule chose qui compte», affirme-t-il. 


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